L’estime de soi est le jugement ou l'évaluation que l'on fait de soi-même en rapport avec nos propres valeurs. Lorsque nous accomplissons quelque chose que nous pensons valable, nous ressentons une valorisation et lorsque nous évaluons nos actions comme étant en opposition à nos valeurs, nous "baissons dans notre estime". Selon certains psychologues, l'expression est à distinguer de la confiance en soi qui, bien que liée à la première, est en rapport avec des capacités plus qu'avec des valeurs.
L’estime de soi, c’est ce que vous pensez de vous-même, c'est une auto-évaluation de vous-même par vous-même. C’est l’opinion que vous avez de ce que vous êtes et de ce que vous faites, la manière dont vous vous voyez et vous vous jugez. L’estime de soi est une valeur changeante. Elle peut augmenter ou diminuer selon le regard que vous portez sur vous-même, selon vos actes et leurs résultats. Ainsi, il est possible qu’elle soit très haute ou très basse selon les périodes vous traversez dans votre vie.
Retrouvez la confiance et l'estime de vous-même : tous, vous avez possédez dans vos jeunes années une excellente et parfaite confiance et estime de vous-même. Peu à peu, vous vous en êtes coupé pour tenter de satisfaire les besoins de votre entourage (famille, enseignants, collègues...) ou de votre communauté... Vous êtiez mis à pensez que pour mériter l'amour et l'affection des autres, vous étiez dans l'obligation de faire des concessions, de refreiner nos émotions trop vives, et vous vous sentiez contraint d'entrer dans un moule.
Vous avez donc appris au cours de votre vie, à refouler vos besoins authentiques, ceux qui font de vous une personne unique qui s'aime et sait se faire aimer des autres, simplement pour elle même. Je suis prêt à vous vous conduire, maintenant, vers une nouvelle construction de votre être, retrouver et renforcer cette nouvelle confiance et cette estime de soi perdue ? Bien entendu sur c'est possible ! Il suffit, d’entraîner votre cerveau à retrouver de façon rapide et simple le réflexe, le chemin de votre confiance et de votre estime personnelle, en toute indépendance. Alors, avec une aide constructive, je mettrai ma puissance considérable à votre service, pour votre plus grand bonheur ...
La pyramide des besoins schématise une théorie élaborée à partir des observations réalisées dans les années 1940 par le psychologue Abraham Maslow sur la motivation. L'article où Maslow expose sa théorie de la motivation, A Theory of Human Motivation, est paru en 1943. Il ne représente pas cette hiérarchie sous la forme d'une pyramide, mais cette représentation s'est imposée dans le domaine de la psychologie du travail, pour sa commodité. Maslow parle, quant à lui, de hiérarchie, et il en a une vision dynamique. La pyramide est constituée de cinq niveaux principaux. Selon Maslow, Nous devrions rechercher d'abord à satisfaire chaque besoin d'un niveau donné avant de penser aux besoins situés au niveau immédiatement supérieur de la pyramide. Par exemple, il est préférable de rechercher à satisfaire les besoins physiologiques avant les besoins de sécurité : c'est pour cela que dans une situation où notre survie serait en jeu, nous serions prêts à prendre des risques.
Les cinq besoins de Maslow
Selon cet ordre proposé par Abraham Maslow en 1943, on ne peut prétendre à la satisfaction d'un nouveau besoin que lorsque les précédents sont déjà pourvus. Alors que l'assouvissement des besoins élémentaires évite la névrose, la satisfaction des deux derniers besoins complexes participe au développement personnel.
Besoins physiologiques
On nomme besoins physiologiques ceux liés au maintien de l'homéostasie de l'organisme (respirer, boire, faire ses besoins, manger, dormir, se réchauffer) : la régulation des grands équilibres biologiques nécessaires au maintien d'un état de santé physique. Nécessaires à la survie de la personne, ils sont impérieux (faim, soif, désir sexuel... et peuvent l'emporter sur la conscience s'ils ne sont pas satisfaits. La présence à ce niveau du besoin de procréer est sujette à discussion. Celui-ci, utile pour l'espèce, ne semble pas nécessairement présent chez tout individu, ce qui fait que les interprétations divergent.
Besoin de sécurité
Les besoins de sécurité sont ceux qui sont liés à l'aspiration de chacun d'entre nous à être assuré du lendemain physiquement comme moralement. Ils recouvrent le besoin d'un abri (logement, maison), la sécurité des revenus et des ressources, la sécurité physique contre la violence (délinquance, agressions, etc.), la sécurité morale et psychologique, la stabilité familiale ou, du moins, une certaine sécurité affective et la sécurité sociale (santé). On remarquera que la satisfaction des aspirations à la sécurité comme à la satisfaction des besoins physiologiques sont inscrits dans les droits de l'homme. Cela ne signifie pas pour autant que tout État soit déjà en mesure de faire respecter totalement ces droits. Ils orientent cependant en principe les politiques à moyen terme, et sont inscrits dans les Constitutions de certains d'entre eux.
Besoin affectif d'appartenance
Parfois qualifié de « besoin de reconnaissance sociale », le besoin d'appartenance à une famille ou à un groupe se traduit par la recherche de communication et d'expression. Ce besoin d'intégration dans le lien social va de pair avec le besoin de reconnaissance et de considération. Le besoin d'amour doit pouvoir être pris en considération. Il passe par l'identité propre (nom, prénom), le besoin d'aimer et d'être aimé, d’avoir des relations intimes avec un conjoint (former un couple), d’avoir des amis, de faire partie intégrante d'un groupe cohésif, de se sentir accepté et, conséquence logique, de ne pas se sentir seul ou rejeté. Ce besoin se manifeste par le comportement parfois atavique ou grégaire de l'être humain. La très grande majorité des individus ne pourrait pas vivre sans autrui[réf. souhaitée], les expériences de solitudes montrent bien les désordres psycho-affectifs, comportementaux auxquels on expose un individu esseulé trop longtemps. La privation d'autrui chez l'être humain est du même ordre que la privation de sommeil trop longtemps, elle tend à faire devenir folle la personne qui s'y trouve plongée. Les peines d'isolements, mitard ou autre, font partie des peines les plus dures qui soient, et sans doute les plus dangereuses pour un individu.
Besoin d'estime personnelle
L'Homme a besoin de développer une estime de soi et de se faire respecter par les autres (estime des autres). Il a besoin de s'occuper pour être reconnu, avoir une activité valorisante qu'elle soit dans le domaine du travail, ou dans celui des loisirs. Il s'agit en particulier du besoin de se réaliser, de se valoriser (à ses propres yeux et aux yeux des autres) à travers une activité. L'être humain a aussi besoin de faire des projets, d'avoir des objectifs, des opinions, de pouvoir exprimer ses idées.
Besoin d'épanouissement personnel
Le besoin d'accomplissement d'une œuvre ou d'un engagement consiste à permettre à sa personnalité de s'épanouir et à se montrer capable d'accomplir tout son potentiel : « Ce qu'un homme peut être, il doit le devenir ». Mais pour parvenir à ce « besoin de réalisation », il convient de bien maîtriser l'ensemble des besoins précédents.
Marketing
Cette pyramide est utile en marketing, où elle permet de positionner un produit. Son aspect logique y a sans doute un effet rassurant. Il ne s'agit pourtant que d'une ébauche de méthodologie, qu'il faut adapter à l'environnement étudié. Au-delà du premier, il s'agit, à strictement parler, plus d'aspirations que de besoins. Elle permet d'adapter les services aux clients.
Problèmes relationnels
La pyramide de Maslow peut apporter une autre vision des problèmes relationnels au sein des couples par exemple. En effet, chacun des deux partenaires peut chercher à combler un besoin différent. Hormis le cas où tous les deux se trouvent au niveau ultime de la pyramide, cela serait facteur de déséquilibres dans le couple.
Défauts et limites du modèle
La pyramide de Maslow est l'un des modèles de la motivation les plus enseignés, notamment en formation au management. Ce modèle possède l'avantage d'être immédiatement compréhensible et frappant, mais il possède de nombreuses limites qui ont conduit à sa réfutation pratiquement totale. Abraham Maslow n'a étudié qu'une population occidentale et instruite pour aboutir à ce résultat. Dans d'autres modèles de sociétés, ce modèle peut ne pas être valide. Il s'agit de se questionner sur la légitimité du modèle en prenant en compte le contexte social de la population ou de l'individu.
Critique de la validité scientifique
La pyramide de Maslow est critiquable pour ce qui se rapporte au besoin de reconnaissance sociale, lequel serait recherché après les deux premiers besoins (besoins physiologiques et sécurité du corps). Le besoin de reconnaissance sociale, ou celui du lien social, apparaît en effet une composante à part entière de la personnalité humaine, à satisfaire obligatoirement. On peut à ce titre citer le cas de bébés laissés sans autres soins que physiologiques et sans contact affectif, qui meurent de ne pas être en contact et stimulés psychologiquement. On peut citer aussi le cas des "enfants sauvages", qui ont satisfait jusqu'à leur découverte leurs "besoins physiologiques" et de "sécurité du corps", mais n'ont pas pour autant développé une personnalité humaine normale.
De plus, le fondement du modèle de Maslow est la hiérarchisation des besoins. Or l'individu cherche parfois à satisfaire des besoins d'ordre supérieur même lorsque ceux de la base de la hiérarchie demeurent insatisfaits. Cette hiérarchie impose qu'un besoin supérieur n'est atteint qu'à condition de satisfaire les autres, alors qu'un palier peut être passé. Par exemple, un travailleur précaire peut être plus motivé que ceux qui bénéficient de la sécurité de l'emploi.
Par ailleurs, et de même que dans tous les modèles par couches, le passage à des couches supérieures remet en question la stabilité des couches de base. Par exemple, le besoin d'estime peut amener à négliger le besoin de sécurité au cours d'activités téméraires mais socialement valorisées (défis et records divers). « Malheureusement, les recherches n'ont pu valider l'ordonnance particulière des étages de la pyramide de Maslow et il a été difficile de mesurer objectivement l'actualisation de soi (Schulz, 1977; Haymes, Green et Quinto, 1984; Weiss, 1991; Neher, 1991). »
Distinction entre « besoin » et « désir »
Le besoin est exprimé par le cerveau inconscient sous forme d'une émotion qui en signale la présence et la satisfaction ou la non satisfaction, tandis que le désir est exprimé par le cerveau conscient sous forme de mots ou d'actes libres. Par exemple, tout individu a besoin de survivre en cas d'attaque, par la contre attaque ou la fuite (actions inconscientes ou instinctives). En revanche, vouloir posséder une moto est un désir. La vente utilise des techniques différentes pour combler le besoin ou le désir. Le besoin est un sentiment de manque ou de privation accompagné d'un désir de le voir disparaître. Certains auteurs préconisent donc une nouvelle hiérarchie, non pas basée sur le besoin mais sur le désir, et donc parler de demande
Aspects psychologiques et processus mentaux
Les besoins vitaux sont issus du système sympathique (gère la vie, la survie, la reproduction) tandis que les autres besoins sont issus du système parasympathique (gère les besoins en état de sécurité). Quand le système sympathique entre en action, il utilise un réseau nerveux différent du système parasympathique et l'action sur les sujets est différente en fonction du système réellement en action. Par exemple, quand une personne est sur le sympathique (i.e. en situation de se protéger de ce qui est perçu comme une attaque grave), les ressources allouées à l'estomac sont minimes par rapport aux ressources allouées à l'autodéfense. La digestion se fait donc mal en situation d'insécurité et de stress. Par contre, quand la personne se sent en sécurité, le système parasympathique gère la digestion qui se fait normalement et agréablement. La satisfaction d'un besoin produit une émotion positive tandis que la non satisfaction du besoin produit une émotion négative. L'analyse minutieuse des émotions permet d'identifier correctement le besoin signalé.
Classifications voisines
Une autre classification, réduite à trois niveaux, plus simple, est opérée en sociologie.
Besoin primaire ou besoin vital, physiologique. Quelle que soit la société étudiée, il est impossible de s'en passer.
Besoin secondaire ou besoin social. Il est impossible de se passer de ces besoins pour avoir une vie normale en société. Ces besoins sont : se laver, posséder une adresse, porter des vêtements en bon état, savoir lire, etc.
Besoin tertiaire ou besoin personnel. Il sert à se sentir bien, à être en bonne santé mentale ou simplement de bonne humeur. Donc : avoir des passes-temps, acheter une certaine marque.
Épicure classait quant à lui les besoins et aspirations en quatre catégories [réf. nécessaire] :
Besoins naturels indispensables à la vie (boire, manger, dormir), au bien-être (maison, hygiène, diététique, affection), et au bonheur (philosophie, amitié, sagesse)
Aspirations naturelles dont on peut à la rigueur se passer (le sexe, l'amour, jeux, arts, sciences, etc.)
Aspirations de création humaine et donc artificielles (richesse, gloire, etc.)
Aspirations mystiques et non réalisables (désirs d'immortalité, etc.)
Les neurosciences ont mis en évidence tant le rôle du plaisir que de la souffrance dans l'activité cérébrale servant de support au processus de décision.
Nota bene et Sources bibliographiques :
La psychologie humaniste : clinique de l'épanouissement par Jean-François Marmion, Sciences Humaines (hors série n°7 La grande histoire de la psychologie), Septembre-octobre 2008, page 62.
La psychologie humaniste : clinique de l'épanouissement par Jean-François Marmion, Sciences Humaines (hors série n°7 La grande histoire de la psychologie), Septembre-octobre 2008, page 62.
La psychologie humaniste : clinique de l'épanouissement par Jean-François Marmion, Sciences Humaines (hors série n°7 La grande histoire de la psychologie), Septembre-octobre 2008, page 62.
La psychologie humaniste : clinique de l'épanouissement par Jean-François Marmion, Sciences Humaines (hors série n°7 La grande histoire de la psychologie), Septembre-octobre 2008, page 62.
La psychologie humaniste : clinique de l'épanouissement par Jean-François Marmion, Sciences Humaines (hors série n°7 La grande histoire de la psychologie), Septembre-octobre 2008, page 62.
(en) self-actualization = épanouissement de la personnalité
(en) Maslow, Abraham. Motivation and personality. Harper and Row New York, New York 1954 pg 91
La pyramide de Maslow (le besoin)
http://www.marketing-strategique.com/Pyramide-de-Maslow.htm
Eric Berne, Sex and Human loving, Penguin, London (réédité en 1993)
Jacques Lecomte, Les théories de la motivation, Sciences humaines, Hors-série N° 19 - Décembre 1997/Janvier 1998
Plusieurs scientifiques s'accordent à dire que la pyramide de Maslow connaît certaines limites dans la mesure où ses observations ont porté exclusivement sur la population occidentale.
Même quand ils sont au bord de la famine, les hommes ont aussi un besoin vital d'estime et de reconnaissance sociale.
Feldmann, Giroux & Cauchy, Introduction à la Psychologie Approches Contemporaines, Chenelière McGraw-Hill, Montréal, 1994, page 475
Patrick Viveret : "Passer de la notion de besoin à la notion de demande"